Vivir entre lo real y lo virtual. La hibridación del espacio público urbano Doctorado en Urbanismo

Cette thèse situe la pandémie de COVID-19 comme une situation de crise qui a agi comme un catalyseur pour la croissance du développement et de l’adoption des technologies numériques, favorisant un processus d’hybridation de la vie publique qui a divisé ses activités entre le monde physique et le monde virtuel, un processus dont il est encore difficile de comprendre les résultats à long terme. Partant de ce constat, la question principale de la recherche est la suivante : « Qu’est-ce que l’espace public urbain dans une ère hybride entre le monde physique et le monde virtuel ? De cette question découlent quatre questions complémentaires, chacune développée dans un chapitre de cette thèse, et qui sont posées à partir des différents types d’avancées et d’interactions qui existaient et des nouvelles qui ont été développées avec la technologie numérique et les environnements virtuels : a) Quelle est la relation et l’influence des systèmes d’intelligence artificielle, des systèmes de réalité virtuelle et des objets autonomes en tant qu’acteurs ayant la capacité d’influencer l’utilisation et l’interprétation de l’espace public ? b) Si les éléments susmentionnés sont considérés comme des acteurs de l’espace public, comment les perspectives classiques de ce qui est conçu comme l’espace public urbain sont-elles modifiées ? Est-il nécessaire de reformuler le concept pour inclure ces acteurs non seulement passivement mais aussi activement ? c) Comment les perceptions et les idées des utilisateurs sur l’espace public urbain sont-elles affectées à une époque d’expériences hybrides entre le physique et le numérique ? d) Enfin, si l’espace public urbain comprend à la fois des éléments physiques et virtuels, l’urbanisme doit-il se limiter au seul contexte physique ou doit-il également considérer sa position d’intervention et de participation au sein des systèmes numériques et des mondes virtuels ?