Laura Paniagua Arguedas
Cet article explore les expériences de mobilité des personnes handicapées au Costa Rica. Il présente des cas issus d’une recherche ethnographique qui a utilisé des entretiens mobiles et des médias audiovisuels pour enregistrer des informations. Les villes ont été créées, conçues et gérées pour les corps considérés comme « valides », c’est-à-dire ceux considérés comme « forts », « intelligents », « entiers » et « sains », ce que l’on appelle l’urbanisme habilitant ou capacitaire. En ce sens, nous nous inspirons de la théorie Crip et les études critiques sur le handicap. Cette approche urbanistique exclut les différents types de corps et ne prend pas en compte les différences de mobilité, de rythme, de vitesse et d’utilisation de la ville par les différentes populations. L’objectif est de comprendre les mobilités urbaines à travers des systèmes interdépendants qui sont façonnés par des réseaux et des flux. Dans les villes, il existe une dépendance entre les personnes, les infrastructures et les arrangements sociaux (avec leurs règles formelles et leurs règles d’utilisation) qui façonnent les systèmes d’aide à la mobilité. Cependant, le fait de ne pas prendre en compte les personnes handicapées et leurs formes de mobilité élargies génère de multiples déconnexions et désarticulations, obligeant les personnes handicapées à construire leurs propres réseaux au sein de ces systèmes.
Type de production: articles scientifiques et chapitres
Ville: Autre
Année de publication: 2023
Maison d'édition: Revista Transporte y territorio, no.28
Langue(s) de publication: Español
Mots-clés:
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