Caminos de Transgresión. Espacios de Construcción de la Subjetividad de las Jóvenes que Consumen Drogas en la Periferia de la Ciudad de México

Basé sur une approche ethnographique et artistique de la recherche dans un centre de traitement des « addictions » à la périphérie de Mexico, cet article réfléchit à la question suivante : Comment la subjectivité des jeunes femmes se construit-elle lorsqu’elles se déplacent dans différents espaces de vie, tels que les centres de traitement des dépendances, la rue, les centres de détention et les foyers ? Par le biais de divers exercices de cartographie sensible aux diversités de genres, les jeunes femmes ont exploré l’articulation entre leur corps, la rue et leur mémoire. Ces exercices ont révélé des conceptualisations spatio-temporelles qui ont mis en lumière la discipline des corps toxicomanes et leurs propres productions spatiales. Suite à ce travail, nous présentons l’idée de parcours de transgression pour comprendre comment les subjectivités se construisent à partir de l’expérience d’habiter différents espaces qui ont été importants pour elles tout au long de leur vie : la rue, les maisons et les institutions publiques. Sur ces chemins, les jeunes femmes façonnent leurs subjectivités à travers la circulation et l’intermittence, les expérimentations corporelles et les lacunes mentales, l’expérience de la rue et la performance corporelle.