Spatial logic and the distribution of open and green public spaces in Hanoi: Planning challenges in a dense and rapidly changing city

Le Vietnam a récemment commencé à reconnaître les multiples avantages apportés par les espaces ouverts et verts à la population urbaine et à l’environnement. Dans cet article, nous analysons l’offre d’espaces ouverts et verts (parcs, jardins publics et rives de lacs) à Hanoï. À l’aide d’un modèle proposé par Talen (2010), nous examinons l’évolution spatiale de ces espaces entre 2000 et 2010, leur niveau de proximité avec les unités résidentielles et dans quelle mesure leur répartition correspond aux besoins sociaux (définis en termes de densité de population). Nous constatons que si le nombre absolu et la superficie des parcs et jardins publics ont considérablement augmenté à Hanoï, ces nouveaux espaces publics sont principalement construits dans la périphérie nouvellement urbanisée de la ville. Ainsi, en 2010, seuls 15 % des immeubles résidentiels de Hanoï avaient accès à un parc ou à un jardin public à une distance raisonnable à pied (1 000 m) ou à vélo (2 500 m). De plus, les zones résidentielles les plus denses de la ville n’ont accès qu’à des jardins et des parcs relativement petits, ce qui entraîne une surpopulation. Les rives des lacs représentent cependant une opportunité d’améliorer l’accès aux espaces ouverts et verts à Hanoï en raison de leur répartition spatiale. Nous concluons en plaidant pour l’intégration de mesures spatiales de proximité et de besoins dans le cadre politique de planification de l’espace public de Hanoï.