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Entre villes colonialistes et villes autochtones, vers un changement de paradigme en études urbaines?

Naomie Léonard , Raphaelle Ainsley-Vincent , Stéphane Guimont-Marceau

Alors que plus de la moitié de la population autochtone dans ce qu’on appelle aujourd’hui le Canada habite dans des centres urbains (Statistique Canada 2016), la littérature portant sur les réalités autochtones a longtemps omis la ville comme lieu d’étude. Ce chapitre explique ce paradoxe. En rendant compte de la vivacité et de la complexité des urbanités autochtones, il souligne l’importance d’en prendre compte non seulement dans les études autochtones, mais, peut-être encore davantage, dans les études urbaines. Il participe ainsi à replacer le cadre du colonialisme de peuplement dans les études urbaines. Les villes colonialistes illustrent de multiples façons les processus d’exclusion et de dépossession à l’œuvre à différentes échelles dans nos espaces urbains. Le terme « colonialiste » que nous avons choisi d’utiliser pour qualifier les villes issues du colonialisme de peuplement, comme les villes canadiennes, souligne le fait que ces processus continuent activement à se reproduire.

 

Type de production: articles scientifiques et chapitres

Ville: Montréal

Année de publication: 2023

Maison d'édition: Sandra Breux et Meg Holden (Éds). Regards croisés sur les études urbaines au Québec et en Colombie-Britannique. Presses de l’Université Laval.

Langue(s) de publication: English, Français

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