Aitana Villamar Ruelas , Julie-Anne Boudreau , Laura Ferro Higuera
L’article suivant propose une vision spatio-temporelle du tatouage qui nous permet d’y reconnaître une forme d’urbanité : des habitudes quotidiennes, des façons de penser et d’interagir. La proposition consiste à comprendre cette urbanité dans des espaces changeants et mondialisés à travers le tatouage et son caractère mobile, en comprenant que le tatouage agit comme un liant pour être et se trouver dans l’espace urbain. Sur la base d’une méthodologie ethnographique et artistique, qui met l’accent sur les interactions, les transits et les contextes des sujets, nous proposons trois temporalités du tatouage : le rite (le moment du tatouage et sa signification), le rythme (la quotidienneté du corps tatoué) et le cycle de vie (la durée pendant laquelle l’encre reste sur la peau). En même temps, nous explorons les spatialités du corps tatoué et son transit à travers la ville. Au terme de cette analyse, nous concluons que révéler la mobilité des corps et de leurs marques permet d’élargir la vision de l’urbain vers une diversité de perceptions des environnements, et d’intégrer le somatique et le corporel dans l’expérience sociale de la ville.
Type de production: articles scientifiques et chapitres
Ville: Mexico
Année de publication: 2020
Maison d'édition: Revista de Antropología. vol. 75, no. 2
Langue(s) de publication: Español
Mots-clés:
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