Julie-Anne Boudreau , Reynaldo Téllez Sánchez , Tania Guadalupe Álvarez Ramírez
Les jeunes marginalisés qui vivent dans des contextes violents ont des expériences spatiales intenses et non linéaires. Cet article explore leurs réponses sexuées à la violence en termes de performance corporelle et de mouvements spatiaux entre leurs maisons, dans les rues et au sein de diverses institutions. Nous considérons que ces sujets sociaux sont à la fois des « sujets-corps » et des « sujets-sentiments », car leur corporalité articule l’espace urbain et devient une extension de lieux émotifs. À travers des ateliers de cartographie, des dessins et des entretiens avec de jeunes résidents d’un centre de réhabilitation situé à la périphérie de Mexico, nous explorons la manière dont les institutions dédiées aux jeunes marginalisés se matérialisent dans leurs trajectoires de vie. En d’autres termes, cet article analyse les institutions du point de vue de l’expérience et des sentiments des jeunes plutôt que des programmes institutionnels ou du point de vue des membres du personnel. Nous situons ces institutions dans les différents espaces habités par les jeunes. L’article se termine par une réflexion sur les ambiguïtés de la « prise en charge » en tant que réponse à la violence.
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