Internal Heterogeneity: Fault Lines Intersecting and Surrounding Quebec’s Student Movement During the Maple Spring of 2012

Ce chapitre explore la grève étudiante québécoise de 2012, également connue sous le nom de Printemps érable. Nous nous concentrons d’abord sur l’hétérogénéité interne du mouvement, en montrant comment les étudiants n’ont pas parlé d’une seule voix. En nous appuyant à la fois sur des travaux existants et sur notre propre recherche, nous mettons en lumière les différents répertoires d’action, ainsi que la diversité des positions exprimées par les étudiants pendant la grève, y compris les différentes perceptions de la stratégie et de la tactique. Reconnaissant que le mouvement étudiant n’a pas existé en vase clos, ce chapitre analyse également certaines des dynamiques relationnelles qui ont façonné le déroulement du Printemps érable. En particulier, nous examinons l’évolution des stratégies de négociation et des efforts de répression du gouvernement, qui comprenaient la répression policière et la criminalisation de divers aspects des manifestations publiques. L’attention est également portée sur la façon dont certains aspects du conflit se sont déroulés devant les tribunaux et sur la façon dont les événements ont été couverts par les médias. Nous discutons ensuite des relations interpersonnelles entre les étudiants et au sein de la société québécoise en général, en nous concentrant sur la façon dont les expériences des étudiants sur les médias sociaux ont changé au cours de la grève. Bien que certains des étudiants interrogés considèrent Facebook comme un outil permettant de débattre de questions et d’échanger des idées, beaucoup d’autres ont fini par éviter les discussions en ligne sur des sujets controversés, même s’ils sont restés très actifs dans le mouvement dans leur vie hors ligne.