Cécile Van de Velde
Assiste-t-on à la montée d’une colère étudiante » globale « , née dans le sillage des politiques d’austérité et des réformes éducatives mondialisées ? Pour répondre à cette question, ce chapitre s’appuie sur une comparaison des revendications portées par 3 mouvements étudiants post-2008 : le mouvement étudiant de Santiago du Chili (2011-2012), le » Printemps érable » à Montréal (2012), et le » Mouvement des parapluies » à Hong Kong (2014). La méthode comparative est basée sur l’analyse statistique et qualitative des « mots de colère », c’est-à-dire des slogans, écrits et affiches, recueillis directement dans chacune des contestations (n=1100). La comparaison vise à identifier les différents répertoires mobilisés, mais aussi les points communs entre ces trois mouvements. Le chapitre montre qu’au-delà de leurs contrastes, les discours se rejoignent sur un même cadre fondamental, qui aborde trois questions principales, liées les unes aux autres : la valeur de l’éducation, l’injustice de la dette éducative et le renouveau démocratique.
Type de production: articles scientifiques et chapitres
Ville: Montréal
Année de publication: 2021
Maison d'édition: Rowman & Littlefield International.
Langue(s) de publication: English
Mots-clés:
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